Ici, l’équi-libre est repoussé jusqu’à la limite de sa concentration.

Je pense au pavage infini des alvéoles, en passant par la lame

tranchante du 6 ô à bois. Sans oublier l’équinoxe, ce phénomène de l’équilibre temporel du jour et de la nuit du 23 septembre à 3 h 21

dont 2x3=6 et 3+2+1=6… Je pousserais même la réflexion jusqu’à la date du vernissage de cette exposition ou de celle de ma naissance.

Font partie intégrante de cette exposition : le fer et le bois puis le bois et l’eau contaminés par la peinture acrylique. Il n’y a que l’eau exempte de décharge toxique qui se verse à la terre nourricière de l’écocommunauté où je vis. Mon mode de vie demande la pleine conscience des effets sur l’environnement qu’ont les matériaux d’art utilisés. En effet, je suis à la recherche de l’usage équitable des matériaux qui m’entourent : le métal, l’argile, le sable, la pierre et le bois. À rush. Les matériaux trouvés, aussi complexes soient-ils, s’allègent par la rencontre de la nature à l’état brut. Noix mécanique.

À ce concept, s’ajoute le temps qui entraîne une course à la productivité… où l’on se blesse. Des pêches lorsque tu freineras, Cérémonie de chair terreuse.

Pause. Diox. Respire.

Certains êtres dans le monde ne voient que le plateau d’argent tandis que d’autres ne font qu’utiliser la plaque de cuisine. Mon mode de vie axé sur la communauté invite à mettre La main à la plaque pour partager le plateau d’argent.

J’ai forgé moi-même des pièces de métal récupérées pour créer Fer à bois. Finalement, dans Métalhybride, se retrouvent tous les outils nécessaires à l’autosuffisance de la création.